Les plantes, l'émotion et le mental
Emotion et mental. C'est quand je m'émeus d'aimer.
Raccrochage mental. Ces quand l'autre me raccroche à lui. J'étudie bien ces moments-là: c'est un moment de vide, très subtilement distillé de l'autre vers moi. Et que je projette de moi vers l'autre.
Ce sont les freins à la communication à l'universalité. Ici et maintenant ce sont les freins à la vérité.
Les freins que je me mets moi, pour ne pas voir mon lien avec le vivant.
Certaines personnes se sentent vides et ne comprennent pas pourquoi, ou ne le savent plus. Ils ont simplement coupé l'émotion de leur mental, ce qui leur permet de pouvoir vers le pouvoir. Augmenter leur pouvoir sur leurs constructions. Mais de là à croire qu'il faut avoir les deux non coupés l'un de l'autre pour pouvoir être "au-delà" des autres, émotion et mental, c'est encore une autre posture. Quand je conjugue les mots et l'émotion, je fais de la poésie, du lyrisme, de l'art, du théâtre, de l'expression. Je ne cultive pas l'amour au sens ou j'aspire. L'amour: tel que je le conçois aujourd'hui, ici et maintenant. L'amour tel que je le conçois et que je nomme angélique: encore une construction?
Ceux qui ne cultivent pas cela sont cultivés. Ceux qui jardinent et cultivent leur salade ou leurs tomates ou leurs fleurs cultivent tout autre chose. Ici ni émotion ni mental. En cela, le végétal les aident à réaliser qu'ils cultivent juste une notion au-delà de l'amour tel qu'on le conçoit dans les romans. Une notion de lien, de lien avec le vivant, tout en coopération, en sentiment d'être avec le tout. De ne pas s'y fondre mais d'y participer de manière immobile.
C'est ce que nous devrions être. C'est ce que Je devrais être.
En cela, les plantes sont plus évoluées que tout ce que je peux imaginer avec mon émotion et mon mental, en enseignement. Car ils enseignent tous les éléments liées à la vie, et à l'esprit de vacuité.
Le jardinage est une vertu. Il repose sur le "lien". Le seul avec l'univers du vivant.
Certains bouddha le savaient.